11 mai 2010

HERMAN VAN ROMPUY : LE POKER FACE N’A PLUS DE SECRET POUR LUI

Soyons Zen !

Pince sans rire, mais jamais boute en train, sa gestuelle, ses mimiques et ses postures reflètent bien son souci de discrétion absolue. Pour travailler efficacement travaillons caché. S’il ne veut rien dire, il ne dira rien … même pas le traditionnel : « Pas de commentaires ».


Gestuelle :
Tête : très peu de mouvement, juste à certains moment, de petits mouvements de tête vers l’avant pour ponctuer son discours. En mode discours, il regarde souvent ses notes et sinon son attitude est très professorale.
Il utilise souvent son index droit qui symbolise le moi-je « attention papa n’est pas content » et l’autorité et il aime compter de façon très didactique avec ses doigts un, deux, ...


En mode débat, il fixe intensément les personnes sans manifester la moindre émotion. Donne le sentiment d’écoute active et parfois même de « déshabiller » son interlocuteur.

Mains et bras sont souvent le long du corps ou sur le lutrin, comme effacés. En situation de débat il ne parle presque exclusivement qu’avec la main droite. « Je suis rationnel, pas de place à l’émotion source d’ennuis. » Sinon il a tendance à croiser les mains, signe d’une attente neutre.

Mimiques :
La plupart du temps il affiche un visage impassible qu’il orne de temps en temps d’une petit sourire énigmatique. Une de ses marques de fabrique.
Il aime ausi à se tenir légèrement le menton "Allez-y, je vous écoute mais vous ne m'avez pas encore convaincu".

Posture : totalement neutre mais digne. En position assise, souvent jambes croisées et main « invisibles » sauf quand il parle ou qu’il est mal à l’aise.

Eléments visuels :
Il s’habille classique avec des couleurs passe-partout, petite fantaisie parfois dans le choix de coloris de sa cravate.

Van Rompuy se dévoile :
Attaqué violement au parlement européen par Nigel Farage, Herman Van Rompuy nous a livré quelques micromouvements qui en disent long :

après son petit sourire traditionnel, très vite il se tient le cou : « Je me sens pris à la gorge, j’en ai le souffle coupé » et oriente ostensiblement ses yeux vers le haut à droite : « Cela me rappelle quelque chose de déjà vu ».


Ensuite il porte sa main au niveau de sa cravate, affirmation de son autorité : « N’oubliez pas qui je suis ! »,



puis pose son doigt sur sa bouche « Je ne dois pas répondre, je dois me taire ».













et enfin, il se gratte le nez : « Je ne sens pas cette situation, je dirais même plus ça sent mauvais »








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